galfâtre

Français

Étymologie

(Vers 1850)
De l' allemand Kalfakter fumiste ») [1]
De galer (s'amuser) et de fatrasser (gâcher l'ouvrage). [2]

Nom commun

SingulierPluriel
galfâtre galfâtres
\ɡal.fɑtʁ\

galfâtre \ɡal.fɑtʁ\ masculin

  1. (Désuet) Paresseux ; bon à rien.
    • Ça lui crevait le cœur de porter ses six francs à ce galfâtre qui n'en avait pas besoin pour se tenir le gosier frais.  (Émile Zola, L'Assommoir, 1877)
    • Et il est assez plaisant d'entendre le dernier des galfâtres d'écritoire proclamer, en sabir de contrebande, son dédain pour l'instituteur primaire, qui lui, du moins, à défaut de style, sait à peu près convenablement l'orthographe.  (Ernest Pérochon, L'Instituteur, 1927, réédité sous le titre 'L'Instituteur au début du XXe siècle, CPE Éditions, 2016)
    • M. de Maisoncourt traitait les maladroits, les incapables, les lourdauds de « galfâtres », en faisant peser l'accent circonflexe sur le second « a ». Quand il déclarait de la voix de gorge qu'il tenait de famille : « Ces gens-là sont des galfâtres », qu'il s'agît d'hommes politiques ou de serruriers, le terme était le même et la condamnation sans appel.  (Robert Bourget-Pailleron , Les antiquaires, Editions Plon, 1958, partie 1, chapitre 1)
    • Nanette pense que Monsieur n’est pas un galfâtre. Il a bien de la politesse.  (Georges Coulonges, Les sabots de Paris, Presses de la Cité, 2003 ; édition utilisée : collection Pocket, 2005, page 127)

Traductions

Références

  • [1] Gérard Boutet, La France en héritage, Éd. Perrin , 2007
  • [2] Alain Rey, Dictionnaire Historique de la langue française, Le Robert.
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